Que rapporte l’investissement dans l’achat d’un cheval de course ?

Investir dans les chevaux de course n’est pas réservé aux riches dont les poulains participent aux courses les plus célèbres et les plus prestigieuses. Les moins fortunés peuvent tenter leur chance dans des courses qui rapportent plus de 10 milliards d’euros par an. Vous pouvez tenter votre chance dans ce monde à partir de quelques milliers d’euros seulement.

Acheter un cheval de course !

Vous pouvez faire un achat indépendant en vous adressant à un vendeur, un éleveur ou un courtier professionnel pour devenir l’unique propriétaire du cheval. Cela vous permet de bénéficier de la protection du code de la consommation. Il est également possible d’acheter en groupe, avec des proches. C’est un excellent moyen de démarrer une entreprise d’élevage de chevaux dans laquelle un associé qui souhaite se retirer peut simplement transférer ses parts aux autres. Les mises de départ ne sont pas particulièrement hors de portée pour beaucoup. Le prix cheval pur sang peut atteindre 50 000 euros, contre 6 000 à 30 000 euros pour les autres. En achetant en groupe, vous pouvez en profiter pour choisir un cheval à un prix plus élevé ou opter pour un pur-sang. Les nouveaux propriétaires seront examinés pour s’assurer que leur situation financière leur permet de s’occuper des animaux. Si le cheval est entraîné en Île-de-France, le propriétaire doit justifier d’un revenu annuel de 75 000 €, contre 30 000 € s’il est entraîné dans d’autres régions. Consultez ce site pour plus d’informations sur le prix d’un cheval de course qui gagne

Un risque au goût des passionnés !

Si le cheval gagne la course ou figure parmi les cinq premiers, et que l’animal est né et a été élevé en France, le propriétaire recevra une prime en plus de l’allocation de course. Ainsi, le montant total de l’allocation plus la prime peut représenter près de 75 % du revenu net à l’issue de la course dans laquelle le cheval a gagné. Pas 100 % puisque le propriétaire ne reçoit pas la totalité du bénéfice. Environ 25 % vont aux entraîneurs et au personnel de l’écurie, et une partie aux jockeys, sans parler des paiements de la sécurité sociale. S’il y a plus d’un propriétaire, les revenus sont divisés en fonction de la somme versée pour régler le prix d un cheval. Les bénéfices de la course couvrent en moyenne 40 à 50 % des frais engagés par le propriétaire du cheval de course. Mais il ne s’agit que d’une moyenne et rien n’est garanti. Un bon cheval peut gagner la totalité des frais annuels en quelques courses seulement. En revanche, si un cheval subit une série de défaites, le propriétaire devra payer 100 % des frais de course du cheval.

Une fiscalité différente !

Si le propriétaire est considéré comme un amateur et confie son cheval à un instructeur, aucun bénéfice ne sera imposé. En revanche, en cas de revente, le propriétaire est imposé dans le cadre des plus-values réalisées à l’impôt sur le revenu. Si celui-ci devient un professionnel, c’est-à-dire s’il s’engage activement dans une carrière équestre, ses revenus sont soumis à une réglementation non lucrative. Les propriétaires de chevaux de course peuvent tirer profit de l’élevage, en plus de gagner des courses. L’élevage de la progéniture d’un champion vaut des milliers, voire des dizaines de milliers d’euros. Comme pour tout investissement, il peut bénéficier de plus-values si le prix de vente est supérieur au prix d’un cheval de course initial. Pour ajouter de la valeur, les acheteurs doivent rechercher des poulains, appelés yearlings, au début de leur carrière. Dans ce cas, le cheval n’est pas sélectionné en fonction de son palmarès, mais de son origine et de sa condition physique.

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